WINTZENHEIM . PAROISSE

Église Saint-Laurent : les vitraux


Les premières verrières, sans motifs, sont posées par le verrier M. Staehle.
L’église paroissiale Saint-Laurent de Wintzenheim compte 16 vitraux :
- 2 dans le chœur, un de part et d'autre du maître-autel,
- 10 dans la nef, soit 5 de chaque côté,
- 4 vitraux sous la tribune de l'orgue.
Au début du XXème siècle, les verrières du chœur sont remplacées par des vitraux en provenance des ateliers F.X.Zettler de Munich.
Après la Première Guerre mondiale, la Maison Ott de Strasbourg fut chargée de compléter la série de vitraux et de les exécuter.
Inaugurés officiellement en grande pompe le 24 juillet 1927, en présence de nombreuses personnalités dont Mgr Ruch, évêque de Strasbourg, ils sont d'inspiration « baroque ».
Ceux de la nef représentent les mystères glorieux et les mystères joyeux.
Ce sont des paroissiens, des entreprises, des mécènes, qui par des quêtes et des dons, ont financé les vitraux.
Certains vitraux mentionnent d'ailleurs les noms des donateurs, tels les tissages de soieries Coudurier, Fructus et Descher, la Caisse d’Épargne, le curé Rey, des paroissiens...
Partiellement endommagés lors de la Deuxième Guerre mondiale, ils sont restaurés en 1954 au titre de dommages de guerre.

Source : Marie-Claude Isner, Journées du Patrimoine 2016

 
   

Photo Paroisse-Église-Vitraux-01

Signatures des verriers figurant au bas de certains vitraux

(photos Thierry Struss)

 
 
 

Photo Paroisse-Église-Vitraux-02

Noms des donateurs et mécènes figurant au bas de certains vitraux

(photos Thierry Struss)

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Photo Paroisse-Église-Vitraux-03

Les premiers vitraux sans motifs sont bien visibles sur cette photo datant de 1899

(collection Guy Frank)

Wintzenheim

Photo Paroisse-Église-Vitraux-04

Les premiers vitraux sans motifs sont bien visibles sur cette photo des pompiers de Wintzenheim prise en 1913

(photo Alphonse Voegtli sur plaque de verre, archives Henri Boll)

Wintzenheim Wintzenheim

Photo Paroisse-Église-Vitraux-05

Les vitraux du Chœur, s'adressant plus particulièrement au clergé :

Photo de gauche : « Tu es sacerdos in aeternum secundum ordine Melchisedech »
« Tu es prêtre pour toujours, selon l'ordre de Melchisedech »

Photo de droite : « Abraham sacrificat filium suum primogenitum »
« Abraham sacrifie son fils premier-né »

(photos Thierry Struss)

Wintzenheim Wintzenheim

Photo Paroisse-Église-Vitraux-06

Les vitraux du fond, sous la tribune de l'orgue :

Le grand vitrail de gauche représente le roi David, jouant de la harpe.

Le grand vitrail de droite représente Sainte Cécile, vierge et martyre.

(photos Thierry Struss)

Wintzenheim

Photo Paroisse-Église-Vitraux-07

Vitrail de la Nativité

(photo Thierry Struss)

Un édit de César Auguste ayant ordonné le recensement de la population, Joseph et Marie se rendirent à Bethléem, ville de David, pour s'y inscrire.
Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait enfanter arriva. Elle enfanta d'un fils premier-né, l'enveloppa dans des langes et le coucha dans une crèche. Un ange apparut à des bergers dans la campagne environnante. Leur annonçant la Bonne Nouvelle, il leur enjoignit d'aller à la rencontre du Sauveur nouveau-né. Avec l'ange apparut une troupe nombreuse de l'armée céleste louant Dieu et disant « Gloire à Dieu dans les hauteurs et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » Luc, II. Les bergers trouvèrent, Marie, Joseph et l'enfant.
La scène reproduit fidèlement les paroles de l'Évangile. Marie est une toute jeune femme qui se penche sur le nouveau-né blotti dans la crèche, avec le regard que toutes les jeunes mamans portent sur leur bébé tout neuf où l'amour le dispute à l'angoisse de ne pas savoir ou de mal faire.
Derrière Marie se tient Joseph, le chef de famille ému mais digne, adossé au muret mais bien ancré dans la réalité quotidienne, veille sur sa petite famille. A droite, le berger, son baluchon à ses pieds, respectueux et recueilli. A l'arrière-plan, un peu caché par les personnages, l'âne et le bœuf qui participent à la représentation des crèches depuis l'époque de Saint François d'Assise.
On retrouve les couleurs claires et brillantes des langes blancs et du nimbe de l'enfant à l'avant-plan pour attirer le regard vers le personnage central, puis les couleurs deviennent plus neutres en passant du camaïeu des bleus des vêtements de Marie aux couleurs ternes des autres personnages et du décor.
La ligne ascendante des auréoles de la sainte famille nous guide vers l'ange aux couleurs pastels et translucides, le messager de Dieu, portant la banderole « Gloria in excelsis Deo ».
L'ensemble de cette Nativité dégage une impression de sérénité et de recueillement par le tracé du dessin et le choix des couleurs douces et apaisantes.

Source : Les vitraux de l’Église paroissiale Saint-Laurent (Marie-Claude Isner)
Annuaire de la Société d'Histoire de Wintzenheim n° 13 - 2010/2011

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