Né à Wintzenheim le 15 mai 1906, Albert Voegtli entra très tôt chez les Maristes et fit sa profession religieuse en 1924.
Il occupa des postes d'éducateur et d'animateur dans différentes maisons à travers la France.
Avec sa nièce Marie-Thérèse Voegtli |
Albert Voegtli (1906-1982) |
Ermite de la Waldlakapall |
En 1968, le "Frère Parfait" de la Congrégation des Frères Maristes, Communauté d'Issenheim, se retire à la Chapelle des Bois.
Il y vivra en ermite pendant 14 ans.
![]() Le 13 juillet 1976 |
Devant la grotte de Noël |
![]() Avec sa buse recueillie en 1972 |
Le Frère Parfait est mort des suites d'un accident, le 20 décembre 1982, à l'âge de 76 ans.
(collection Micheline Revaud et Guy Frank)
Marie-Thérèse
Voegtli, en religion Sœur Louis-Fernande (photo Guy Frank, 10 octobre 2006)
Mon oncle, le Frère Parfait, dormait dans la cave de la Chapelle des Bois, sur un vieux matelas posé sur deux bancs installés côte à côte. En guise d'oreiller, il utilisait une planche recouverte d'un lainage. Il s'isolait du mur par une rangée de bouteilles en plastique. Pour se chauffer, il avait un vieux fourneau, sur lequel il faisait sa popote : soupes d'orties, et parfois quelques victuailles déposées à son intention devant la chapelle par des connaissances venant de Wintzenheim ou de Wettolsheim.
J'aillais lui rendre visite de temps en temps. J'apportais des provisions et on mangeait ensemble. Puis il m'invitait à l'accompagner dans sa promenade favorite, qui faisait le tour des grottes et des petits autels qu'il entretenait autour de la chapelle. On descendait par la grotte de l'ange gardien, puis on arrivait à la Nativité (grotte de Noël). En passant devant un crucifix, il disait : "Regarde ! Le Christ n'est pas mort, ici il vit encore". Effectivement, sur cette croix, son cœur n'avait pas encore été transpercé.
Puis on arrivait près d'une pierre sur laquelle il avait installé un fourneau à l'envers, les pieds formant comme les créneaux d'une tour de château. Il y avait abrité la statue de Saint-Louis. Ensuite, il me faisait taire : "Ne fais pas de bruit ! Écoute-les, ces deux-là sont toujours en train de bavarder, mais dès qu'on s'approche, elles se taisent…". Il montrait les statues de Sainte-Gertrude et de Sainte-Rosalie, installées ensemble dans une même grotte.
La promenade se terminait par une prière devant le calvaire de l'ADEIF, puis on revenait vers la chapelle.
Source : souvenirs de Marie-Thérèse Voegtli, recueillis par Guy Frank le 10 octobre 2006
Cueillir (avec des gants) 500 grammes de feuilles d'orties choisies en haut
des tiges, de préférences des jeunes feuilles de printemps ou d'été ;
éviter les bordures de routes ou de chemins ; ne pas utiliser les tiges.
Bien rincer les orties, faire chauffer un peu de beurre dans la casserole et
mettre les feuilles d'orties à fondre.
Une fois qu'elles ont changé de couleur, ajouter 2 litres d'eau et 500 grammes
de pommes de terre coupées en cube.
Laisser cuire 30 minutes, réserver un peu de jus de cuisson, passer au mixer
puis ajouter du jus selon l'épaisseur désirée.
Saler, poivrer, ajouter de l'origan et de la crème fraîche, laisser cuire à
feu doux.
Préparer des croûtons aillés : trancher du pain, frotter de chaque côté
avec de l'ail, passez les croûtons à la poêle.
Servir la soupe d'orties avec les croûtons.
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