Les calvaires près de la Chapelle des Bois


Un 1er calvaire de 1884


A gauche de la petite Waldlakapelle et de la grotte Saint-Joseph construite en 1883, l'abbé Stupffel éleva, la veille du 15 août 1884 et par mauvais temps, un premier calvaire, une croix de 3 mètres en bois, das "Sühnenkreuz" ou "rote Kreuz", en réparation de l'incendie qui toucha le 25 mai 1884 l'intérieur de la petite chapelle. Le Frère Parfait et Edmond Schillinger la remplacèrent le 9 septembre 1971 par une croix en fer que leur a offert l'abbé Blondeau.

(coll. Edmond Schillinger)

(coll. Guy Frank)

La croix en bois plantée des mains-même de l'abbé Stupffel le 14 août 1884

(coll. Guy Frank)

(coll. Guy Frank)

Une croix de fer la remplace depuis 1971


Le 2ème calvaire de 1907


L'abbé Stupffel le décrit ainsi : " La croix est en granit, le Christ et la Vierge en fonte de fer décarrée, le tout a 7 mètres de haut".

Début 1952, grâce aux indications du camarade Émile Dirringer et à l'aimable entente avec le Club Vosgien, l'ADEIF commence l'œuvre de la Chapelle des Bois. Ce lieu de pèlerinage, où pendant les terribles années de la guerre les mères et épouses allaient avec le curé Ries prier pour le retour de leurs absents, se trouve sur la colline du Rotenberg, offrant une magnifique vue sur la plaine d'Alsace.

Après certains travaux préparatoires a donc lieu le 18 mai 1952, à la Chapelle des Bois, la consécration de la cloche. Il y a foule de fidèles à la messe en plein air et au salut de l'après-midi. Encouragée par ce succès, la section se met durant l'automne et l'hiver 1952/53 à l'érection de l'autel du Calvaire en grès rouge. C'est le 17 mai 1953 qu'est inauguré par le curé doyen, l'abbé Marrer, cet imposant autel-mémorial en plein air. Continuant sur sa lancée, la section achève d'aménager l'autel du Calvaire, et le 23 mai 1954, s'y fait remettre son drapeau par le président Bourgeois.

Noël 1971 (coll. Guy Frank)

A l'origine, des vignes poussaient derrière le calvaire (coll. E.S.)

Photo Voegtli (coll. Guy Frank)

Encouragée par le succès de la fête donnée en 1952 pour la consécration de la cloche de la Chapelle des Bois, la section ADEIF se met durant l'automne et l'hiver 1952/53 à l'érection de l'autel du Calvaire en grès rouge. C'est le 17 mai 1953 qu'est inauguré par le curé doyen, l'abbé Marrer, cet imposant autel-mémorial en plein air. Continuant sur sa lancée, la section achève d'aménager l'autel du Calvaire, et le 23 mai 1954, s'y fait remettre son drapeau par le président Bourgeois.

Le calvaire et son autel (collection Edmond Schillinger)

Le calvaire dessiné par Boxler (coll. guy Frank)

Anecdote :

Jean-Luc Theiller rapporte que Martin Grasser, qui fut l'un des maître-d'oeuvre de cette construction, lui a raconté un jour : " Le corps de l'autel est en béton armé, et c'est le cadre de mon vieux vélo qui sert d'armature". Anecdote à noter pour les archéologues qui un jour s'interrogeront sur la signification de cet étrange vélo coulé dans le béton d'un autel près de la Chapelle des Bois...

(témoignage de Jean-Luc Theiller recueilli par Guy Frank le 24 février 2007)


Une croix de 1768


Une croix très ancienne se trouve près de la statue de la Vierge. Elle pourrait rappeler le souvenir d'un bûcheron, d'un débardeur (Führmann), ou d'un vigneron possédant des vignes à proximité, tombé avec sa charrette de bois en 1768. Cette croix se trouvait à l'origine en contrebas de la statue de la Vierge, près des vignes en bordure du chemin. C'est le Frère Parfait qui l'a installée à son emplacement actuel.

La croix de 1768 (coll. E.S.)

Zoom sur les inscriptions

La croix de 1768 après une tempête de neige (coll. Guy Frank)

 

L'énigmatique texte gravé semble dire :

JOHANN GOVELTZ

IST DEN D.. SEPTEMPRE IN D...

ENID SC... AF.. 1768

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